Avec à la fois profondeur et simplicité, la pratique artistique de Janique Bourget s’articule autour du vide, de l’absence de matière et de ce qu’elle révèle, confinant à l’informel.
C’est la mise en valeur des forces invisibles au premier coup d’oeil, leurs empreintes dans le temps qui l’intéresse.
Ainsi, se joue un paradoxe dans lequel elle sculpte le vide, l’absence à travers la matière, mettant en lumière les parallèles entre leurs structures opposées et pourtant complémentaires.
Inspirée par les structures des différentes formes de vie, Janique développe des architectures, des paysages, fractales mobiles ou autres épidermes végétaux, écorces de peau, semblant fluctuer dans les mouvements organiques de l’air ou de l’eau.
Ainsi se raconte la force du vivant, comme une musique, un silence, des mises en abîmes dans le paradoxe d’un mouvement impulsé par le vide et l’absence.
Que ce soit en termes de montage ou de dispositif, son travail s’attache à révéler les possibles, les caractéristiques insoupçonnées d’une matière issue du vivant, connue comme un support d’écriture, de narration : le papier.
Elles naissent alors sous diverses formes, sculptures, bas-reliefs ou installations.