Technique : Eau-forte, aquatinte, gaufrage, impressions sur papier BFK rives
Dimensions : H 38 x L 38 cm chacune (H 41,4 x L 41,4 cm encadrée)
Exemplaire : 2/4
Encadrement : Oui
Année : 2021
Plus disponible
Description
Les techniques : Eau-forte et Aquatinte
Le procédé est utilisé depuis le XVe siècle. Procédé de gravure en creux sur métal, généralement du cuivre, mais aussi du zinc ou de l’aluminium. La planche est recouverte sur ses deux faces de vernis protecteurs ; l’artiste, au moyen d’une pointe ou d’un crayon bien taillé, dessine sur le vernis mettant le cuivre à nu à l’endroit de son trait. Une fois le dessin terminé, l’artiste plonge la planche de métal dans un bain d’acide nitrique ou de perchlorure de fer pour la morsure. La morsure sera plus ou moins profonde selon la dilution de l’acide et le temps de trempage de la planche . l’acide n’attaque que les endroits ou le cuivre n’est pas protégé. Il peut faire plusieurs attaques successives pour obtenir des nuances, il peut aussi sortir la planche du bain, recouvrir des traits suffisamment mordus et en dessiner de nouveaux. Les gravures à l’eau-forte au trait sont souvent assorties de parties en aquatinte
Inventée au milieu du XVIIIe siècle par le français Jean-Baptiste Leprince, l’aquatinte rend un effet imitant le lavis. Le graveur fait tomber sur une plaque de cuivre des grains de résine plus ou moins gros. La plaque est chauffée jusqu’à ce que les grains durcissent et résistent ainsi à la morsure. On creuse alors le cuivre à l’acide autour des grains. Cela permet d’obtenir des nuances en jouant sur la morsure et la finesse de la résine. On reconnaît cette technique en creux à l’aspect finement grenu que laisse la résine.
Qui est Anne Rolland ?
La démarche artistique d’Anne Rolland autour de l’estampe, et plus particulièrement de l’eau forte, a toujours été accompagnée d’une pratique de l’architecture, du design, et de la musique.
La ligne y est souvent récurrente. De ce tracé minutieux et maintes fois répété naissent surfaces et matières. Et de l’addition d’éléments géométriques simples naissent contrastes et équilibres.
38° est un ensemble de cinq variations composées de quatre gravures auxquelles sont attribuées une couleur : le bleu, le gris, le jaune ou le vert. Tonalités et assemblages varient. Chaque variation trouve son équilibre. La perception des espaces géométriques ainsi créés évolue, et l’œil déambule au grès des dynamiques installées.